Santé, pharmacie, sécurité

Le PCT est une aventure extraordinaire de 4 à 6 mois au cours desquels vous allez vivre en immersion totale dans une nature grandiose et très sauvage: désert, forêt, montagne, neige, étendues arides, passage de rivières à gué… c’est réellement l’aventure qui vous attend. Vivre cette vie au quotidien est merveilleux et très stimulant mais comporte certains risques qu’il ne faut pas négliger. D’une part vous allez demander à votre corps un effort qu’il n’a probablement pas l’habitude de fournir, qui non seulement sera intense mais qui en plus s’inscrira dans la durée. D’autre part vous allez pratiquer des activités de plein air très engagées qui peuvent mettre votre intégrité physique (et votre vie) en péril.
Il est donc possible que vous ayez à gérer deux types de désagréments, qui nécessitent l’emploi d’outils spécifiques. Le premier, qui vous arrivera forcément et dont je vous souhaite le moins possible, ce sont les bobos, pour lesquels vous aurez besoin d’une trousse à pharmacie. Le second, que je ne vous souhaite carrément pas, ce sont les accidents, pour lesquels il vous faudra une trousse de premiers secours et de quoi alerter les secouristes.

Bobos & petits tracas du quotidien

Si vous complétez le thru-hike (bravo d’avance!) vous allez marcher 2.650 miles – 4.260 kilomètres! – et ce périple vous prendra entre 3 et 5 mois selon le rythme que vous déciderez d’adopter, qui lui-même sera conditionné par votre condition physique et votre entrainement préalable. Pour cela il vous faudra marcher entre 8 et 12 heures par jour, tous les jours sans exception, quel que soit votre niveau de forme ou de fatigue, quelles que soient les conditions climatiques, avec un jour de repos tous les 15-20 jours. Et comme vous serez en autonomie totale il vous faudra porter un sac qui pèsera entre 10 et 15kg selon les étapes et selon votre niveau d’équipement – je sais que certain(e)s marcheur(euse)s font le PCT avec un poids de base de 3kg ou moins et ne se nourrissent que de barres énergétiques, de semoule froide et de tortilla mais, même s’ils sont très médiatisés, ces gens-là constituent l’exception, pas la règle (à ce sujet, je suis en train de préparer un post sur l’ultra-léger). Pour le commun des mortels il faudra porter un sac à dos qui sera forcément un peu lourd.

Vos pieds vont subir des frottements répétés à l’infini et dont les effets vont être empirés par la poussière, la sueur et l’eau qui se trouveront dans vos chaussures. Vos articulations vont subir des chocs d’une intensité et d’une fréquence que vous n’expérimenterez jamais plus dans votre vie (sauf à faire un autre thru-hike du même style). Pensez: si votre foulée en marche normale fait 1 mètre (par foulée j’entends poser le pied gauche puis poser le pied droit) il vous faudra 4.2 millions de foulées pour compléter le PCT. Ca veut dire que chacun de vos pieds, le gauche ET le droit, va taper contre le sol 4.2 millions de fois, et ce contact va se répercuter sur toute la chaine osseuse, musculaire et tendineuse de chacune de vos jambes. Les pieds, les chevilles, les genoux, les hanches (pour ne citer que les articulations), tout va y passer. Mais ce n’est pas tout: au dessus des hanches, les deux côtés se rejoignent et le haut de votre corps aussi subit les impacts. Ca veut dire que votre colonne vertébrale, votre cage thoracique, vos clavicules, vos épaules, votre cou et votre crâne vont subir plus de 8 millions d’impacts au cours de cette aventure.

… Le corps humain n’est pas fait pour ça…
Alors évidemment tel que je le présente le tableau semble un peu noir. Mais pas de panique! Chaque année des milliers de gens prennent le départ du PCT et des centaines réussissent le thru-hike (j’aimerais ajouter que personne n’en est mort mais c’est faux: il arrive que des gens meurent sur le PCT. J’ajouterai bientôt une page consacrée aux risques et périls).
Simplement, il faut prendre en compte ces conditions de marche exceptionnelles et adopter les bonnes attitudes pour en minimiser les conséquences.

Ce que vous aurez de plus important sur le trail, ce sont vos pieds, et pour les maintenir en bonne forme tout au long du parcours il faudra leur porter une attention toute particulière sous forme de massages, d’étirements et de soins spécifiques. C’est un sujet que j’aborde en détails dans un post que vous pourrez bientôt trouver ici.

Votre pharmacie de voyage doit comporter essentiellement deux types de médicaments:

  1. Les traitements qui vous sont prescrits si vous en avez, et que vous devez prendre indépendamment de votre présence sur le PCT.
  2. De quoi traiter les bobos et autres désagréments de santé qui peuvent survenir malgré les mesures préventives que vous aurez prises.

Vos médicaments sur prescription sont à priori incontournables, il faut les emporter, c’est un poids dont vous ne pourrez pas faire l’économie.
La partie bobologie, elle, peut être quasi infinie ou se réduire au minimum selon le degré d’inconfort que vous êtes disposé(e) à subir en cas de blessure mineure ou de problème passager. Il est difficile d’imaginer tous les cas qui pourraient se présenter, et plus encore de s’équiper de tous les traitements qui pourraient y répondre. On peut quand même dresser une liste d’incontournables qui ressemblerait à peu près à ceci:

  • Traitement léger anti douleur et anti maux de tête à base de paracétamol par exemple
  • Traitement anti inflammatoire léger à base d’ibuprofène par exemple
  • Traitement anti diarrhéïque (le médicament qui s’attaque aux effets + celui qui s’attaque à la cause)
  • Mini bouteille de gel hydroalcoolique pour se désinfecter les mains avant de toucher une plaie
  • De l’alcool à 70° ou 90°, sous forme de mini-patches c’est très pratique
  • Quelques pansements simples pour protéger les égratignures et petites coupures
  • Quelques petites gazes, stériles ou non, pour protéger les éraflures un peu plus grandes
  • Quelques pansements anti ampoules éventuellement. Personnellement je n’en utilise plus, voir à ce sujet mon post sur le soin des pieds
  • De la crème antibiotique. Aux Etats-Unis, la marque First Aid Only propose une crème appelée Triple Antibiotic Ointment, conditionnée en mini poches de 0.5g très pratiques en randonnée. J’en emporte 3 dans ma trousse à pharmacie, que je renouvelle au fur et à mesure
  • De quoi retirer les tiques (tire-tic ou pince à épiler)
  • Micro-kit de couture qui servira aussi bien à réparer vos vêtements ou autres équipements en urgence qu’à retirer des échardes, voire percer des ampoules

C’est assez minimaliste, nous sommes d’accord. Chacun(e) sera libre d’adapter cette liste de base en fonction de ses besoins et de ses habitudes. En ce qui me concerne, j’avais dans ma trousse à pharmacie deux autres éléments que je juge indispensables pour moi (et que j’ai été content d’avoir puisque je me suis servi des deux):

  • Un kit piqûres d’insectes composé d’une plaquette d’anti-histaminiques et d’un petit tube de crème à la cortisone. En effet j’attire beaucoup les moustiques et à leur piqûre je fais des réactions allergiques localisées assez violentes. Aucun danger pour ma santé mais en zone de moustiques les démangeaisons qui durent parfois plusieurs semaines (!) peuvent vraiment me gâcher la vie. Donc remède indispensable pour moi, c’est un élément de confort sur lequel je ne fais pas de compromis, même quand j’ai besoin de voyager très léger.
  • Un kit herpès composé d’un traitement homéopatique, de pastilles de zinc et de patches à appliquer sur la lèvre en cas d’éruption. Quand je suis fatigué et que je prends beaucoup le soleil j’ai tendance à faire une poussée d’herpès. En l’absence de traitement, le bouton qui apparait toujours sur ma lèvre inférieure fait très mal et sa cicatrisation me pompe énormément d’énergie. Si au contraire je commence mon traitement dès l’apparition dans la lèvre de la sensation typique de picotement et de chaleur, la cicatrisation est très rapide et ne provoque aucune douleur. Parfois même le bouton n’a pas le temps de percer. Là encore c’est un incontournable pour moi, partir sans mon kit herpès n’est même pas une option.
    Je partage ici la composition de ce kit pour ceux/celles que ça pourrait intéresser.
    Attention, je tiens à préciser que je ne suis pas professionnel de santé. Ce traitement m’a été recommandé par une naturopathe, il s’est révélé très efficace pour moi et chaque fois que je l’ai conseillé à d’autres personnes elles en ont été très satisfaites aussi. Mais ce n’est certainement pas un remède universel. Vérifiez avec votre professionnel de santé qu’il est adapté à vos besoins.
      • Vaccinotoxinum 15CH Une dose (ou 10 granules, l’équivalent d’une dose) une seule fois dès l’apparition des premiers symptômes (picotement, chaleur, sensation de gonflement dans la lèvre).
      • Zinc Une pastille tous les matins à jeun. Personnellement j’utilise le Picolinate de Zinc 22mg de la marque Solgar. N’avalez aucun autre aliment/complément alimentaire/médicament avant 10 minutes.
      • Rhustox 9CH (Rhus Toxicodendron de son nom exact). 3 granules 3 fois par jour.
      • Patch anti-herpès Compeed On en trouve de plusieurs marques en pharmacie. Je ne les ai pas tous essayés mais parmi ceux que j’ai testés, c’est le Compeed qui m’a le plus convaincu pour sa résistance, sa texture et sa facilité d’application. Je l’utilise en complément du traitement homéopathique. D’après mon expérience, l’action combinée des deux traitements est très efficace. Sur le trail, l’utilisation du patch a aussi l’avantage de protéger la plaie de la poussière ambiante.
      • Aucun magnésium ni aucun laitage durant le traitement. Si vous faites une cure de magnésium, interrompez-là jusqu’à cicatrisation du bouton d’herpès.

Incidents et accidents graves

Si vous êtes victime ou témoin d’un accident il faudra être capable en tout premier lieu de stabiliser votre état ou celui de la victime. Et on touche ici à un très gros paradoxe des thru-hikes comme le PCT. La logique voudrait qu’on soit équipé en priorité du matériel qui permet de traiter une urgence vitale avant de passer la main à des secouristes professionnels, et qu’on ait en option de quoi traiter les petits bobos qui ne menacent pas la vie des personnes. Or c’est exactement le contraire qu’on observe sur le PCT: tout le monde a sa trousse de bobologie avec quelques pansements, de l’ibuprofène, du paracétamol etc… mais personne n’est équipé d’une trousse de premiers secours. Il me semble que cette omission est due à quatre facteurs principaux:
  1. L’inconscience pure et simple du danger
    Croyez-le ou non, mais il y a des gens qui n’imaginent pas une seule seconde qu’en allant passer 5 mois en pleine nature, loin de tout et dans des conditions météo parfois très dégradées, on puisse se faire mal à un moment ou à un autre. Par exemple, j’emporte toujours dans mes randonnées une couverture de survie. Eh bien il y a plusieurs personnes sur le PCT qui m’ont demandé pourquoi je m’embêtais à transporter ça avec moi…! Il y a aussi une catégorie bien particulière de gens, assez rares mais qui existent bel et bien, qui trouvent ça romantique ou excitant de se savoir exposés à des risques potentiels sans avoir les moyens de les mitiger au cas où ils se matérialiseraient. Ca c’est une autre histoire…
  2. Le déficit de formation
    Parmi les gens qui sont conscients de l’existence d’un risque, beaucoup se disent « je ne suis pas formé à donner les premiers soins à une victime d’accident, donc je ne saurais pas quoi faire d’une trousse de premiers secours »… et ce raisonnement est correct: si on emporte du matériel il faut savoir s’en servir! C’est la conclusion qui est erronée. Il faut emporter le matériel, et au préalable il faut s’être formé à son utilisation!
  3. Le poids
    Le matériel de premiers secours n’est pas très lourd dans l’absolu: une trousse complète qui permettra de réellement sauver une vie si le matériel est correctement utilisé doit peser entre 400 et 500 grammes. Mais dans le contexte spécifique d’un thru-hike, où on cherche à tout prix à s’alléger, où on réduit tout au strict minimum pour gagner quelques dizaines de grammes, parfois quelques grammes seulement, se charger d’un objet de ce poids dont on espère qu’on ne l’utilisera jamais est considéré à tort comme inutile.
  4. La confusion entre gradation du risque, probabilité de son occurrence et gravité des conséquences
    Je m’explique. Dans la construction mentale qu’on se fait des risques d’incidents et d’accidents, on fabrique une sorte de pyramide: on part des petits bobos – éraflures, égratignures, petites coupures, échardes, piqûres d’insectes, morsures d’araignées, contact avec des plantes urticantes etc. Assez naturellement on se dit que ce genre de chose va arriver à une fréquence élevée, et qu’en allongeant la durée de l’aventure, mécaniquement on va augmenter le nombre d’occurrences. Puis on pense aux bobos plus importants – coupures profondes, brûlures, éraflures profondes, entorses légères etc. Là aussi on sait que ça peut arriver, mais on se dit que ce sera moins souvent. Et c’est vrai, ça arrive moins souvent. Et enfin on sait, quelque part dans notre tête, qu’il y a toujours le risque d’une rencontre avec un animal qui tourne mal ou d’un accident grave – foulure immobilisante, fracture, fracture ouverte, commotion cérébrale, entaille profonde avec atteinte d’une artère ou d’un organe vital, et même pourquoi pas un cocktail de tout ça: le polytraumatisme. Mais on se dit que ces choses-là, parce-qu’elles se situent très haut dans la pyramide des risques, se trouvent très loin de nous. C’est un biais très dangereux! Parce que, s’il est vrai qu’en 5 mois de thru-hike on va plus souvent s’égratigner le bout des doigts en ramassant du bois pour le feu que se faire une fracture ouverte du fémur avec perforation de l’artère fémorale, laisser la première situation sans traitement jusqu’à la prochaine ville de ravitaillement n’aura aucune conséquence, en dehors peut-être d’un certain inconfort. La seconde situation, en revanche, on en meurt en quelques minutes…
Pour ceux/celles qui ne veulent pas prendre de risque, 2 choses à faire:
  1. Se former
    La formation PSC1 auprès de la Croix Rouge, des Sapeurs Pompiers ou de la Protection Civile est peu coûteuse et accessible à tou(te)s. On y apprend en une journée les gestes qui permettent de stabiliser une victime d’accident et d’alerter les secours de manière efficace.
  2. S’équiper
    Comme pour la trousse à pharmacie, il n’y a pas de liste ultime. Tout dépend de vos compétences techniques ainsi que de votre appréciation du risque et de sa probabilité d’occurrence. A minima, il faudra pouvoir répondre aux situations suivantes:
      • Stopper une hémorragie importante
      • Immobiliser un membre fracturé
      • Rétablir la ventilation
      • Panser une brûlure sévère
A ce sujet vous pouvez lire le post de David Manise dont le lien se trouve ici. Pour des informations plus détaillées, et plus généralement sur les questions de (sur)vie en milieu naturel, je vous recommande vivement d’explorer le forum qui se trouve sur son site. Et si vous envisagez de vous former aux techniques de survie, son organisation, le CEETS, propose des stages de très grande qualité.
 
Le plus intéressant dans toute cette histoire, c’est que je vous prodigue tous ces bons conseils alors que moi-même je ne les ai pas suivis (du moins pas tous). J’étais très conscient des risques que l’on court quand on part tout seul dans la nature pendant 5 mois. J’ai mon PSC1 et j’ai suivi les stages de survie de niveau 1 et 2 du CEETS. Mais pour moi la question du poids était cruciale, et au moment de faire mes choix en termes de matériel j’ai fait en toute conscience le pari un peu fou que je n’aurais pas d’accident ou que je n’aurais pas à secourir de personne accidentée. En cas de coupure profonde j’avais sur moi de quoi bricoler un bandage compressif, sans plus. Je n’ai effectivement pas eu d’accident, et j’en suis bien reconnaissant à ma bonne étoile, mais rétrospectivement je pense que ce n’était pas la bonne approche.

Balise de détresse

Une fois la victime d’un accident (qu’il s’agisse de vous ou de quelqu’un d’autre) stabilisée et mise hors de danger immédiat, il faut alerter les secours. En Europe on compose le 112, aux Etats-Unis le 911… pas besoin de carte SIM pour ça, pas besoin d’avoir de compte chez un opérateur de téléphonie mobile, ce sont des numéros d’urgence et ils sont gratuits. Mais encore faut-il avoir un téléphone portable en état de fonctionnement, chargé, et… du réseau. Sinon on est coupé du reste de l’humanité. Pour ces situations là, il y a les balises de détresse (PLB en anglais, pour Personal Locator Beacon). Et là nouveau paradoxe: sur le PCT, un parcours où 60-70% du temps on n’a pas de réseau, quasiment personne n’a de balise. Et ça, ça me parait très dangereux. Voici donc un court article qui présente les différents moyens de communication satellitaires permettant de se signaler aux secours en cas d’accident. En résumé, vous avez le choix entre trois types d’appareils:

  1. Les balises de détresse personnelle (PLB)
    Ce sont des balises muettes tant qu’elles ne sont pas déclenchées. Au moment du déclenchement d’un PLB, le centre de secours le plus proche est averti par l’intermédiaire du système Cospas-Sarsat et la balise envoie une combinaison de signaux complémentaires pour une localisation fine et rapide de la victime. Attention, les PLB ne sont pas des engins de communication: ils ne permettent pas d’envoyer ni de recevoir de messages. Il s’agit simplement d’avertir les secours qu’une personne est en situation d’urgence vitale et de localiser cette personne avec précision. Ce sont des appareils quasiment indestructibles, étanches sous plusieurs dizaines de mètres d’eau, dont la batterie a une durée de vie de plusieurs années et qu’on ne peut pas déclencher par inadvertance: pour envoyer un signal de détresse il faut suivre un protocole qui consiste à casser la coque de l’appareil, déployer une antenne puis appuyer simultanément sur 2 boutons. C’est vraiment du matériel qu’on utilise en cas d’urgence vitale.
  2. Les trackers
    Ces balises envoient sur des réseaux de télécommunication un signal qui permet à vos proches, via un serveur cartographique, de savoir où vous vous trouvez. Elles disposent d’un bouton « SOS » qui permet d’envoyer un signal de détresse pour déclencher des secours, mais attention, les trackers ne répondent pas à une norme internationale comme les PLB. Pour transmettre leur signal régulièrement, ces appareils doivent rester allumés, ils sont donc plus gourmands en énergie que les PLB. Ils sont en général moins chers à l’achat, mais pour pouvoir les utiliser il faut souscrire un abonnement auprès du fabricant, avec différents types de forfaits en fonction des services que l’on veut activer. La couverture n’est pas toujours globale et la localisation est moins précise qu’avec un PLB.
  3. Les trackers avec fonction de communication
    Ce sont des trackers qui permettent d’envoyer et de recevoir des SMS via les réseaux satellitaires. Leur prix d’achat est sensiblement le même que celui d’un PLB mais, comme pour les trackers, il faut souscrire un abonnement pour pouvoir les utiliser.

Pour ma part je suis parti sur le PCT avec un PLB (Safelink Solo de Kannad) car je voulais pouvoir déclencher des secours en cas d’urgence, sans être toutefois intéressé par les fonctions de tracking ni de communication. Le choix d’emporter ce type de matériel n’est pas neutre en termes de budget ni de poids (250-300€ et 165g pour un appareil dont on espère qu’on ne l’utilisera jamais). Mais ça me paraissait indispensable sur une aventure de ce type dans la mesure où je marchais seul et où je savais que la couverture réseau serait souvent inexistante.

Notez qu’il faut bien différencier le coût à l’achat d’une balise, quel que soit son type, et le coût de l’organisation des secours si vous êtes en situation d’urgence et que vous appelez à l’aide. Le prix que vous payez à l’achat est juste le coût d’acquisition de l’objet. Si vous déclenchez votre balise, les équipes de secouristes locales vont mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour venir vous chercher en urgence. Ensuite, selon l’endroit où vous avez subi l’accident, il pourra vous être demandé de prendre en charge le coût des opérations de sauvetage. Pensez que la mobilisation d’un hélicoptère et de l’équipe qui le fait voler coûte entre 1.500 et 3.000$… de l’heure! Les frais médicaux et d’hospitalisation seront aussi à votre charge, et aux États-Unis ils sont très élevés. Veillez donc à partir correctement assuré(e) sur ce genre d’aventure.

Pour ma part je suis parti sur le PCT avec un PLB (Safelink Solo de Kannad) car je voulais pouvoir déclencher des secours en cas d’urgence, sans être toutefois intéressé par les fonctions de tracking ni de communication. Le choix d’emporter ce type de matériel n’est pas neutre en termes de budget ni de poids (250-300€ et 165g pour un appareil dont on espère qu’on ne l’utilisera jamais). Mais ça me paraissait indispensable sur une aventure de ce type dans la mesure où je marchais seul et où je savais que la couverture réseau serait souvent inexistante.

Notez qu’il faut bien différencier le coût à l’achat d’une balise, quel que soit son type, et le coût de l’organisation des secours si vous êtes en situation d’urgence et que vous appelez à l’aide. Le prix que vous payez à l’achat est juste le coût d’acquisition de l’objet. Si vous déclenchez votre balise, les équipes de secouristes locales vont mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour venir vous chercher en urgence. Ensuite, selon l’endroit où vous avez subi l’accident, il pourra vous être demandé de prendre en charge le coût des opérations de sauvetage. Pensez que la mobilisation d’un hélicoptère et de l’équipe qui le fait voler coûte entre 1.500 et 3.000$… de l’heure! Les frais médicaux et d’hospitalisation seront aussi à votre charge, et aux États-Unis ils sont très élevés. Veillez donc à partir correctement assuré(e) sur ce genre d’aventure.

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